Faune et flore des champs: une mosaïque de milieux naturels
Les champs et leurs abords forment une mosaïque de milieux naturels en relation les uns avec les autres. Cette diversité écologique offre un habitat à de nombreuses espèces de faune et de flore. Les champs abritent une faune et une flore typiques des zones agricoles et des milieux ouverts.
La faune des champs
Les champs sont habités par une grande variété d'animaux, du plus petit invertébré au plus grand mammifère. Les insectes sont très nombreux : abeilles, papillons, sauterelles, scarabées, etc. Ils sont essentiels à la pollinisation et contribuent à la régulation des populations d'autres insectes ou ravageurs. De nombreux oiseaux fréquentent les champs à la recherche de nourriture ou de sites de nidification. Parmi eux, on trouve des espèces communes comme les moineaux, les merles, les mésanges, les grives, mais aussi des espèces plus rares comme les busards, les faucons ou les perdrix. Les petits mammifères comme les campagnols, les mulots, les musaraignes, les hérissons, mais aussi les lièvres et les lapins, sont également présents.
La flore des champs
La flore des champs est tout aussi variée que la faune. Les plantes sauvages poussent en abondance dans les champs en culture. On peut y trouver des espèces comme la camomille, la marguerite, le coquelicot, la chicorée, la renoncule, le bleuet, etc. Ces plantes sont essentielles à la vie des insectes pollinisateurs. Au fil des saisons, les champs se couvrent de couleur et de parfums différents. Mais la flore n'est pas seulement composée de plantes sauvages : les cultures elles-mêmes offrent un habitat à des espèces spécifiques comme le blé, l'orge, le maïs ou le colza.
La préservation de la faune et de la flore des champs
La préservation de la faune et de la flore des champs est un enjeu important pour préserver la biodiversité et les équilibres écologiques. Les agriculteurs peuvent adopter des pratiques agroécologiques pour préserver la biodiversité. Par exemple, ils peuvent réduire l'utilisation des pesticides ou adopter des pratiques culturales moins intensives pour favoriser la vie du sol et la croissance de plantes sauvages. Des mesures agro-environnementales peuvent être mises en place pour favoriser la présence de couverts végétaux ou de haies qui servent d'habitat et de refuge pour la faune.
Les initiatives pour préserver la faune et la flore des champs
De nombreuses initiatives ont été lancées pour préserver la faune et la flore des champs. Par exemple, la Communauté de communes du Sénonais (CCS) a aménagé un sentier de découverte aux Champs-Captants pour sensibiliser le grand public à la richesse naturelle des champs. Des inventaires de la biodiversité sont également réalisés pour mieux connaître les espèces présentes et les mesures à mettre en place pour les préserver. Des associations comme Natagriwal agissent pour la préservation de la flore des champs, en suivant entre autres les plantes messicoles, ces plantes vivant dans les champs de céréales principalement.
Les impacts des pesticides sur la faune et la flore des champs
Les pesticides ont des effets néfastes sur la faune et la flore des champs. L'utilisation intensive des pesticides a entraîné la diminution de plus de 20% des plantes présentes dans les champs et plus de 15% du patrimoine végétal national est en danger. Les pesticides ont également des effets sur la faune, en causant la mortalité de nombreux insectes pollinisateurs, la réduction de populations d'oiseaux, de petits mammifères et d'amphibiens. Les pesticides ont également des effets indirects sur la faune, en modifiant les équilibres alimentaires ou en contaminant les proies des prédateurs.
En conclusion, les champs constituent un écosystème riche et varié qui abrite une faune et une flore typiques des zones agricoles et des milieux ouverts. La préservation de la biodiversité dans les champs est essentielle pour préserver les équilibres écologiques et maintenir la vie dans ces milieux. Les initiatives en faveur de la préservation de la faune et de la flore des champs sont nombreuses, mais il reste encore beaucoup à faire pour assurer la pérennité de ces espèces et leur habitat naturel.
Sources: